
Le gouvernement espagnol a approuvé un projet pilote pour tester à grande échelle la semaine de quatre jours de travail. À la Francachela, une chaîne d’hôtellerie-restauration madrilène, ce rythme est déjà une réalité.
À la Francachela, dans ce restaurant du sud de Madrid, cela va bientôt faire un an que la semaine de 32 heures rythme la vie de la cinquantaine de salariés. Pour María Álvarez, cheffe d’entreprise de 38 ans, et Elena Garcia, cofondatrice, la période du confinement fut un déclic. « Nous sommes deux mères. Il a fallu gérer le travail, la vie de famille, la maison… Cela nous a montré l’importance d’avoir du temps pour soi », se souvient-elle. En réfléchissant à comment concilier vies personnelle et professionnelle, la semaine de quatre jours leur apparaît alors comme la solution.
Une nouvelle dynamique
Et pour organiser ce nouveau modèle, les deux collègues ont dû repenser totalement l’entreprise. Car si les employés travaillent un jour de moins, le salaire reste le même. « Ce fut un vrai défi personnel pour atteindre nos objectifs », admet María. Les horaires et les tâches sont réorganisés.
Compilé par le personnel du Conseil du PECO