Le géant chinois des télécommunications Huawei a déclaré mardi que plus de 600 emplois seraient perdus dans une unité américaine en raison de la “réduction des activités commerciales” provoquée par les sanctions imposées par Washington à la société et à ses 68 filiales.
Les licenciements vont venir à Futurewei Technologies, une filiale de la société chinoise basée aux États-Unis et basée au Texas, basée à Washington, a annoncé un communiqué de Huawei dans un courrier électronique.
Futurewei emploie plus de 750 personnes, selon la base de données d’informations de Bloomberg.
“Des décisions comme celle-ci ne sont jamais faciles à prendre. Les employés admissibles se verront proposer des indemnités de licenciement, comprenant à la fois une rémunération et des avantages”, indique le communiqué.
L’administration Trump a fait figurer Huawei sur sa liste d’entités, ce qui signifie que les entreprises américaines ont besoin d’une licence pour l’alimenter avec la technologie américaine.
Huawei – un chef de file en matière de technologie sans fil 5G de nouvelle génération – n’a pas le droit de développer des réseaux 5G aux États-Unis et l’administration Trump tente de convaincre ses alliés de faire de même.
Washington accuse Huawei de travailler directement avec le gouvernement chinois, une affirmation réfutée par la société.
Après que Donald Trump eut rencontré le Chinois Xi Jinping en marge du sommet du G20 à Osaka le mois dernier, le président américain avait annoncé qu’il allégerait les mesures punitives imposées à Huawei tant que le matériel vendu ne poserait aucun risque pour la sécurité nationale.
Le Washington Post a rapporté cette semaine que Huawei avait secrètement aidé la Corée du Nord à construire et à maintenir son réseau commercial sans fil.
La poste, citant des documents internes obtenus et des personnes familiarisées avec cet arrangement, a déclaré que Huawei avait noué un partenariat avec une entreprise publique chinoise, Panda International Information Technology, sur des projets en Corée du Nord depuis au moins huit ans.
Ce faisant, Huawei, qui a utilisé la technologie américaine dans ses composants, a peut-être violé le contrôle exercé par les États-Unis sur les exportations vers le régime isolé de Pyongyang.