
Le ratio global impôts / PIB, qui correspond à la somme des impôts et des cotisations sociales nettes exprimée en pourcentage du produit intérieur brut, s’est établi à 40,3% dans l’Union européenne (UE) en 2018.
Dans le même temps, la Roumanie a perçu des impôts représentant seulement 27,1% de son PIB l’an dernier, soit légèrement plus qu’en 2017 (25,8%) selon Eurostat.
Le ratio impôts / PIB de la Roumanie est le deuxième plus faible de l’UE, après celui de l’Irlande, fréquemment cité comme un paradis fiscal en raison de la politique fiscale et économique du pays. La Bulgarie affichait un ratio impôts sur le PIB de près de 30% l’an dernier, contre 37,6% pour la Hongrie.
Le ratio impôts sur PIB reflète notamment l’effet combiné des taux d’imposition (et des cotisations de sécurité sociale) et de l’efficacité de la collecte des impôts.
n Roumanie, le taux d’imposition des sociétés (16%) est environ la moitié de celui de l’Allemagne et de la France. Les écarts ne sont pas aussi importants en ce qui concerne le taux de TVA et le taux réel d’imposition appliqué aux salaires. Par ailleurs, le taux de recouvrement des impôts, en particulier dans le domaine du recouvrement de la TVA, est particulièrement faible en Roumanie. Le volume de TVA non collectée par le gouvernement (écart de TVA) représentait environ 35% du total de la TVA, soit la plus faible part parmi les États de l’UE selon les dernières données disponibles.