Point sensible, la coalition ne prend pas de position claire sur les futures normes d’émission Euro 7, en cours de négociation, se bornant à réclamer une norme antipollution « ambitieuse » mais « réalisable » et qui tient compte « de la création de valeur et des emplois ». Ambiguïté aussi sur le calendrier de sortie des primes au diesel et sur le maintien des carburants alternatifs pendant une période de transition. Un autre sujet explosif.

Le maintien de carburants de synthèses coûteux sera essentiel pour les camions mais aussi certains modèles comme les Porsche, chères à la tête de liste des libéraux. C’est aussi un enjeu essentiel pour la fédération automobile qui compte de nombreux sous-traitants dépendants des moteurs à explosion parmi ses 650 membres.

« Certaines choses doivent encore être concrétisées et formulées » à ce propos dans le contrat de coalition, résume Hildegard Müller. Pour préparer un lobbying qui s’annonce intense, la direction politique de VDA sera dirigée à partir de février par Andreas Rade, l’ancien chef de cabinet d’une députée verte très en vue. Sa nomination marque déjà un changement d’époque dans une fédération jusqu’ici dominée par la CDU d’Angela Merkel.