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Samedi : doucement le matin…

Samedi matin, commencez par réserver deux créneaux de 30 minutes.


Créneau n° 1 : apprendre les 5 lettres qui s’écrivent et se prononcent comme les nôtres.


  • А

а comme Anna.

  • К

к comme Katia.

  • М

м comme Maria.

  • О

о comme Olga.

  • Т

т comme Tatiana.

Rien de bien compliqué, ces 5 lettres sont exactement comme les lettres latines. C’est tout !


Créneau n°2 : apprendre 4 lettres qui s’écrivent comme les nôtres, mais qui se prononcent différemment.


Commencez par revoir les 5 lettres de l’alphabet russe que vous connaissez déjà. Chaque nouveau créneau commencera comme cela. Ne négligez surtout pas cette étape ! C’est la révision fréquente, au cœur de la méthode Babbel, qui permet de mémoriser naturellement.

  • У

у se prononce « ou » comme dans « Oural » ; rien a voir avec le « y » français !

  • С

с se prononce toujours comme dans « ciel », jamais comme dans « couleur ». En russe, il n’y a qu’une seule lettre pour le son [k] et vous l’avez apprise au premier créneau. C’est plus simple qu’en français, non ?

  • Е

е se prononce « ié » comme dans le mot « hiérarchie », ainsi que la ville russe « **Ie*katerinbourg ».

  • Ё

ё n’a aucun rapport avec le e tréma français et se dit « yo »(yo).

… et pas trop vite le samedi après-midi !

Samedi après-midi, réservez deux autres créneaux de 30 minutes.


Créneau n° 1 : apprendre les 4 autres lettres qui s’écrivent comme les nôtres, mais se prononcent différemment.


Commencez par revoir les 9 lettres  déjà apprises.

C’est bon ? Alors on attaque la suite de l’alphabet russe !
В

в, malgré les apparences, est un « v » comme dans Vladimir.

  • Н

н équivaut à un « n » comme dans « niet », le mot russe pour « non » que l’on s’amuse parfois à utiliser en français. D’ailleurs, vous êtes maintenant capable de le lire en cyrillique : нет !

  • Х

х ressemble au son « r » prononcé du fond de la gorge identique au au « j » espagnol de « Juan ».

  • Р

р est un « r », mais roulé cette fois.


Créneau n° 2 : apprendre 5 lettres nouvelles (ou presque)


Commencez par réviser les 13 lettres précédentes.

Vous aimez les maths ? Ou vous êtes plutôt littéraire, avec un penchant pour la philosophie antique ? L’alphabet grec n’a pas de secret pour vous ? Si vous répondez oui à l’une de ces trois questions, alors vous connaissez déjà sûrement les 5 lettres qui suivent. Si ce n’est pas le cas, pas de panique !

  • Г

г correspond au gamma grec et au son « g » de « Grigori ».

  • Д

д ressemble étrangement à delta, la quatrième lettre de l’alphabet grec, et représente sans surprise le même son « d », comme dans « Dmitri ».

  • Л

л dérive de lambda, le « l » grec, comme dans « Lena ».

  • П

п vous fait certainement penser à « pi », et ce quel que soit votre niveau en mathématiques. Il s’agit du son « p » de « Poutine ».

  • Ф

ф, comme « phi » en grec, représente le son « ph » de « Fiodor ».

Faisons le bilan de cette première journée : en deux heures, vous avez déjà appris 18 lettres sur 33. Bravo, vous avez fait plus de la moitié du travail !

Dimanche : plus que 15 lettres !

Pour ce deuxième et dernier jour d’apprentissage, prenez cette fois trois créneaux d’une heure chacun, répartis sur toute la journée.


Créneau n° 1 : apprendre 3 nouvelles lettres.


Revoyez avant tout les 18 lettres de la veille.

Consacrez le reste de l’heure à apprendre 3 nouvelles lettres, aux sonorités assez proches :

  • И

и, le « i » de « Igor ».

  • Й

й est plus ou moins l’équivalent du son « aille » du « ï » français – en association avec un « e », il donne « eй » (comme dans « groseille »), avec un « o », « oй » (comme dans « Bolch ») et avec un « a », « aй » (comme dans « oli » .

  • Ы ​

ы est un son assez difficile à reproduire pour un francophone, il qui se prononce un peu comme un« i » qui viendrait de la gorge. Les Russes ont conscience de la difficulté de cette lettre et ne vous en voudront pas si vous le prononcez comme un « i » normal – ce que les étrangers font souvent.


Créneau n° 2 : apprendre 7 autres lettres russes.


Commencez par revoir les 21 lettres que vous connaissez. Les deux lettres suivantes sont des versions un peu déguisées de nos équivalents latins :

  • Б

б : le « b » de « Boris ».

  • З

з : le « z » de « Zoo ».

Les cinq qui suivent sont importantes. Elles constituent en quelque sorte le noyau dur de l’alphabet russe. Il est temps de se concentrer pour bien les assimiler.

  • Ж

ж : le son « j » de « Jocelyn ».

  • Ц

ц : le son « ts » de « Tsigane ».

  • Ч

ч : le son « tch » de « Tchekhov ».

  • Ш

ш : le son « ch » de « Chapka ».

  • Щ

щ: un « ch » doux qui n’existe pas en français. Pour le prononcer correctement, il faut arcbouter la langue vers le bas, un peu comme la prononciation du « ich » allemand


Créneau n° 3 : apprendre les 3 dernières voyelles et les 2 « lettres à part ».


Revoyez les 28 lettres que vous connaissez avant de passer aux trois dernières voyelles :

  • Э

э, équivaut à notre « è » ou « ê »

  • Ю

ю : le son « you » comme dans « Youri ».

  • Я

я : le son « ya » comme dans le prénom français « Hyacinthe » ou la ville de Sibérie « Iakoutsk », qui est aussi la plus froide du monde (-40°C en moyenne en janvier).

Nous sommes à 31 lettres. Il en reste donc deux qui sont un peu à part, car elles ne se prononcent pas :

  • Ь

ь correspond à ce qu’on appelle un signe mou. Elle ne se prononce pas seule, son rôle est d’adoucir la prononciation de la lettre qu’elle suit.

  • Ъ

ъ se nomme signe dur et rend le son de la lettre qui le précède un peu plus dur.