
Faites descendre les passagers inutiles
Celui qui ne connaît qu’une langue a tendance à déléguer l’organisation à des intermédiaires, que ce soit des agences de voyage, des groupes ou des guides touristiques. Si on peut trouver un certain confort à se croiser les bras et ne pas avoir à s’occuper de tous les détails pratiques, c’est moins drôle quand l’addition salée qui va avec arrive sur la table.
Maîtriser un minimum la langue du pays dans lequel on souhaite se rendre – ou au moins l’anglais – fait gagner beaucoup de temps et évite les complications inutiles : vous pouvez tout préparer vous-même dans les moindres détails, sans avoir besoin de dépenser un sous pour un intermédiaire.
En plus de ça, vous gagnez en indépendance et en liberté : quand on y pense, tout le monde n’a pas envie de se lever à des horaires imposés par un groupe, ni de sympathiser avec son voisin d’autocar !
Logement et nourriture
Lorsqu’ils arrivent en terre inconnue, les moins experts d’entre nous choisissent souvent l’hôtel ou le restaurant le plus proche, oubliant que les plus visibles sont aussi souvent les plus touristiques… et bien sûr les plus chers. Ne vous laissez pas attirer dans le piège du restaurant qui propose la carte en français : essayez plutôt de dénicher le petit bistro typique dont la carte est disponible seulement dans la langue locale, mais où vous mangerez certainement mieux en dépensant moins !
Si vous arrivez à baragouiner ne serait-ce que quelques mots, il se pourrait même qu’on vous invite à une soirée ou à un évènement spécial, occasion unique de vous plonger dans la culture locale et de découvrir des us et coutumes authentiques – et qu’aucun guide ne mentionne.
La juste récompense
« À Rome, fais comme les Romains », dit le proverbe. La question du pourboire est souvent délicate, chaque pays ayant sur ce point-là ses propres règles. Pour éviter soit de vous attirer des regards malveillants, soit de gaspiller inutilement une partie de votre budget parce que vous pensiez qu’il était d’usage de laisser un pourboire de 30%, une enquête rapide au préalable peut s’avérer utile et vous épargner des situations gênantes. Demandez tout simplement à quelqu’un du coin s’il peut vous renseigner sur la bonne façon de faire.
Taxi ? Non merci !
Voilà encore une excellente opportunité d’économiser des sous ! Lorsqu’on se retrouve dans un endroit dont on ne parle pas la langue, on peut très vite se sentir désorienté – mais à cause de la barrière linguistique, on hésite parfois à demander son chemin. Et souvent, pour contourner la difficulté, on fait appel à la solution ultime : le taxi. Pourquoi ne pas plutôt se risquer à aborder un autochtone ? Si en plus vous lui parlez dans sa langue, la personne se mettra certainement en quatre pour vous aider. Et si votre destination est vraiment trop loin, vous pouvez toujours demander où louer un vélo : de nombreuses villes disposent aujourd’hui de systèmes de location – parfois même avec la première heure gratuite ! Or c’est souvent le meilleur moyen de découvrir un endroit et de se sentir libre de ses mouvement : installez-vous sur la selle et pédalez tranquillement à travers les rues en suivant votre instinct et les conseils des gens du coin que vous rencontrez, plutôt que la carte du guide !