
Dans un rapport publié jeudi, le Conseil de l’Europe a reproché à la Hongrie de ne pas avoir mis en œuvre de mesures efficaces pour prévenir l’exploitation et les abus sexuels de mineurs demandeurs d’asile non accompagnés dans les zones de transit à la frontière serbo-hongroise.
Dans son rapport, le Comité Lanzarote du CdE, chargé de surveiller les abus sexuels sur enfants, a établi que le risque que des mineurs demandeurs d’asile soient victimes d’abus sexuels dans les zones de transit reste élevé, malgré les recommandations antérieures du Comité à la Hongrie.
Le risque élevé tient au fait que, malgré quelques développements positifs, les autorités hongroises n’ont pas mis en œuvre les mesures appropriées pour protéger les mineurs tout en entravant le travail des organisations civiles dans ces zones, a déclaré la commission.