7 des 10 entreprises tchèques fatiguées par la paperasserie des bons-repas «Stravenky». Le ministère propose une alternative
7 des 10 entreprises tchèques fatiguées par la paperasserie des bons-repas «Stravenky». Le ministère propose une alternative

La Chambre de commerce tchèque a enquêté auprès des employeurs qui fournissent actuellement des titres-repas, ainsi que de ceux qui fournissent des services de restauration à leurs employés de différentes manières, telles que des cantines ou des produits d’importation. Les entreprises qui ne fournissent pas de bons-repas à leurs employés préféreraient les annuler complètement. Seuls 7% des participants à l’enquête considèrent que le système actuel de bons-repas est satisfaisant.

Les entreprises sont favorables au changement, car il réduirait les formalités administratives liées aux coupons-repas. Dans le même temps, ils n’auraient pas besoin de payer de commission sur les titres-repas ni d’être remboursés.

D’autre part, un quart des personnes interrogées considèrent qu’il existe un risque que les employés n’utilisent pas le nouvel avantage monétaire pour acheter des repas chauds ou de la nourriture, selon l’enquête publiée le lundi 19 août. Le système actuel est également maltraité, mais est au moins limité par le but spécifique des bons.

Le ministère des Finances a récemment proposé une nouvelle subvention monétaire pour les travailleurs, un paiement fixe. La proposition du ministère n’inclut pas l’annulation des bons de repas en papier; les entreprises pouvaient choisir quel avantage elles préféraient.

Dans le même temps, certaines entreprises craignent que la possibilité de verser de l’argent ne fasse peser une charge administrative encore plus lourde sur les employeurs, par exemple si elles devaient prouver que cet argent était utilisé pour acheter de la nourriture. Certaines entreprises craignent également que les débiteurs aient accès à des paiements monétaires, ce qui ferait perdre de l’argent à leurs employés.

«Les résultats de cette enquête auprès des entreprises donnent à penser que la proposition du ministre des Finances est une tentative légitime de réforme du système de chèques-repas», a déclaré Vladimír Dlouhý, président de la Chambre de commerce. Toutefois, il a ajouté que le ministère devra répondre aux préoccupations des entreprises et rendre les paiements fixes moins exigeants sur le plan administratif et financier pour les entrepreneurs.

Entre le 9 et le 13 août, 809 entreprises, y compris des micro-entreprises, des petites et moyennes entreprises (PME) et des grandes entreprises d’importance stratégique, ont participé à l’enquête, dans tous les secteurs et toutes les régions.