
Deux employés d’une université bulgare ont été arrêtés pour avoir imprimé de la fausse monnaie. Les responsables de l’université ignoraient l’existence de cet atelier au sein même de leurs locaux.
Ils imprimaient en journée des diplômes, la nuit et le week-end de faux billets: deux employés d’une université bulgare ont été arrêtés pour cette activité clandestine, ont annoncé le parquet et la police mardi, estimant le préjudice à plusieurs millions d’euros.
Les enquêteurs, qui ont travaillé avec l’aide du Secret Service américain, ont retrouvé des dizaines de milliers de coupures d’une valeur affichée de 4 millions de dollars destinées à l’Ukraine et de 3,6 millions d’euros pour l’Europe.
Cette découverte «témoigne d’une activité criminelle d’ampleur», a déclaré à la presse Lubomir Yanev, directeur du service de lutte contre la criminalité organisée.
Les deux suspects interpellés, un homme de 48 ans et une femme de 54 ans, œuvraient à leur tâche après leur journée de travail et sur leurs jours de congé. Ils touchaient en échange un pécule correspondant à 10% de leur production de faussaires, jugée à première vue de «relativement bonne qualité». Ils n’avaient pas d’antécédents judiciaires.
La police de Sofia a dit ne pas «avoir de preuve montrant que les responsables de l’université», dont le nom n’a pas été dévoilé, «étaient au courant» de l’existence de cet atelier au sein même de leurs locaux. Selon le parquet, il s’agirait d’une des plus grosses saisies de fausse monnaie du pays.
Compilé par le personnel du Conseil du PECO