1. Les Allemands ne «mettent pas quelqu’un sur eux». Ils «attachent un ours à quelqu’un». (Jemandem einen Bären aufbinden).

2. Les Allemands ne conseillent pas à leurs amis de «ne pas se laisser emporter. Ils leur disent de «quitter l’église du village». (Die Kirche im Dorf lassen).

3. En allemand, vous n’êtes pas seulement «chanceux». Vous «avez un cochon» (Schwein haben).

4. Les Allemands ne disent pas «au milieu de nulle part». Ils disent «au cul du monde». (Am Arsch der Welt).

5. Les Allemands «n’échouent pas vraiment mal». Ils «descendent avec des tambours et des trompettes». (Mit Pauken und Trompeten untergehen).

6. Les Allemands ne conquièrent pas leur «moi le plus faible». Ils battent leur «chien de porc intérieur» (Innerer Schweinehund).

7. Lorsqu’un Allemand “panique à la dernière minute”, il a “la panique qui ferme la porte” (Torschlusspanik haben).

8. Les Allemands ne vous diront pas qu’ils s’en moquent. «Ils vous feront savoir que« c’est de la saucisse pour eux »(Das ist mir Wurst).

9. Les Allemands ne pensent pas «Tu es fou». Ils disent: «Tu as un oiseau» (Du hast einen Vogel).

10. Les Allemands n’agissent pas comme une reine du théâtre. Ils agissent plutôt comme une saucisse offensée (Die beleidigte Leberwurst spielen).

11. Les Allemands ne disent pas que quelque chose est “à un jet de pierre”. Ils le considèrent comme “un saut de chat” (Ein Katzensprung).

12. Les Allemands “n’agissent pas comme des idiots”. Ils “se font un singe” (Sich zum Affen machen).

13. Les Allemands ne disent pas qu’ils «ne comprennent pas quelque chose». Ils vous diront: «Je ne comprends que la gare» (Ich verstehe nur Bahnhof).

14. Les Allemands ne vous diront pas qu’ils «en ont assez». Ils diront qu’ils «ont le nez plein» (Ich habe die Nase voll).

15. Lorsque les Allemands «ne croient pas un mot que vous dites», ils vous diront: «Vous pouvez le dire à votre grand-mère» (Das kannst du deiner Oma erzählen).

16. Les Allemands ne disent pas «Va te faire foutre». Ils disent: «Tu peux glisser sur ma bosse» (Du kannst mir den Buckel runterrutschen).

17. Si les Allemands veulent «ajouter leurs deux cents», ils «ajoutent leur moutarde» (Seinen Senf dazugeben).

18. Les Allemands ne «demandent pas de traitement spécial». Ils «veulent avoir une saucisse supplémentaire» (Eine Extrawurst haben wollen).

19. Les Allemands ne diront pas “Pas de douleur, pas de gain”. Ils vous diront que “seuls les plus coriaces peuvent aller au jardin” (Nur die Harten kommen in den Garten).

20. Lorsque les Allemands sont dans une situation absurde et qu’ils «ne peuvent pas croire ce qui se passe», ils disent: «Je pense que mon cochon siffle!» (Ich glaub ’mein Schwein pfeift!); ou, “Je pense que je suis frappé par un cheval” (Ich glaub ’mich tritt ein Pferd!); ou, “Je pense que je suis embrassé par un orignal” (Ich glaub ’mich küsst ein Elch!).

21. Les Allemands ne vous disent pas «vous êtes ennuyeux». Ils disent que «vous marchez sur mon réveil» (Du gehst mir auf den Wecker).