
La justice marocaine a ordonné l’ouverture d’une enquête après la prolifération d’affiches placardées dans certains quartiers de Tanger, au nord du pays, et qui invitent les parents à “éduquer leurs filles” et à les empêcher de porter des habits “provocants”. À quelques jours du mois de ramadan, le phénomène inquiète les autorités.
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“Je m’adresse à ces pères et mères de famille, sans honneur, vertu, ni religion, qui ont fait en sorte que les rues deviennent des scènes pornographiques, qui ont permis à plusieurs personnes de jouir des attraits de leurs filles”, ces mots ont été placardés un peu partout à Tanger. À quelques jours seulement du mois de ramadan, ces affiches “moralisatrices et extrémistes”, inquiètent l’opinion publique marocaine, note le site d’information TelQuel.
Ces messages s’en prennent notamment aux jeunes filles “qui déambulent en pantalon court et serré” : “Je vous félicite pour la marchandise bon marché que vous exhibez sur les avenues publiques”, peut-on lire sur les affiches.
Article rédigé par la rédaction du Conseil du PECO