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Iranians fill up their cars at a petrol station in the Iranian capital Tehran on October 20, 2015. President Barack Obama ordered the US government to take steps towards lifting sanctions on Iran, in accordance with the historic nuclear deal struck between six world powers and Tehran. AFP PHOTO / ATTA KENARE (Photo by ATTA KENARE / AFP)

C’est l’un des pays les plus riches en pétrole du monde. Néanmoins, l’essence est maintenant rationnée et plus chère en Iran. Cependant, le carburant ne coûte qu’une fraction du prix des stations-service allemandes.

Le gouvernement iranien a rationné l’essence tout en augmentant les prix du carburant. La raison en est la crise économique persistante dans le pays touché par les sanctions américaines.

Les Iraniens pourront bientôt remplir jusqu’à 60 litres d’essence par mois avec une carte d’essence d’État au prix de douze centimes le litre. Tout coûte environ 24 cents. Cela a été annoncé par le ministère, selon l’agence de presse Irna. Jusqu’à présent, le prix de l’essence équivalait à dix cents.

Peur des manifestations

Depuis un certain temps, le gouvernement du président Hassan Rohani a voulu augmenter les prix de l’essence, mais l’a reporté à plus tard, de peur d’une aggravation de l’inflation et des manifestations à l’échelle nationale. Le prix du gaz est considéré en Iran comme un facteur d’inflation. Après une augmentation, tout dans le pays serait plus cher.

En raison de la reprise des sanctions américaines dans le conflit nucléaire, le pays traverse une grave crise économique depuis des mois. Les exportations de pétrole, principale source de revenus du pays, sont particulièrement touchées. Les exportations du quatrième producteur mondial de pétrole sont passées de 2,8 millions de barils par jour à moins d’un million. En conséquence, la monnaie nationale Rial ne vaut que la moitié.

Le président iranien Rohani décrit les sanctions américaines comme un “terrorisme économique”, auquel le pays s’attaquera avec “fierté et résistance”, malgré la crise aiguë. Cependant, le rationnement de l’essence et l’augmentation des prix montrent qu’il ne peut pas non plus parler de la crise économique.