Les Premières nations – également connues sous le nom d’Autochtones et de Canadiens autochtones – forment un groupe autochtone au Canada et l’un des premiers habitants du pays. Aujourd’hui, leur histoire se perpétue dans les centres culturels, les musées et les festivals. Voici neuf choses que vous ignorez peut-être sur les Premières nations du Canada.

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Un des trois groupes autochtones au Canada
Au Canada, l’expression «peuples autochtones» désigne les membres des Premières nations, les Inuits et les Métis, conformément à l’article 35 de la Loi constitutionnelle de 1983. Chacun de ces groupes était l’origine du pays et chacun avait une histoire très différente. Les Premières nations sont au Canada depuis au moins 12 000 ans, mais cela pourrait durer beaucoup plus longtemps.

Terminologie
Le terme Premières nations, inventé par l’aîné Sol Sanderson, n’a été utilisé couramment que dans les années 1980. Bien qu’ils aient déjà été qualifiés d’Indiens, certains Canadiens ont trouvé ce terme offensant. Aujourd’hui, l’utilisation du terme Indien est rare au Canada.

Les communautés
Il existe actuellement 634 communautés des Premières nations inscrites au Canada, dont plus de la moitié en Colombie-Britannique et en Ontario. Dans toutes ces communautés, plus de 50 langues distinctes sont parlées. Historiquement, chaque communauté était autonome et possédait sa propre culture et ses coutumes.

Journée nationale des Autochtones
En 1996, le 21 juin a été officiellement déclaré Journée nationale des Autochtones, célébrant ainsi l’histoire et les contributions continues de tous les peuples autochtones du Canada. La journée est importante, car de nombreux groupes autochtones ont déjà utilisé le solstice d’été comme une journée pour célébrer leur patrimoine. Aujourd’hui, la journée est une partie de la fête annuelle des célébrations du Canada à travers le pays, culminant avec la fête du Canada le 1er Juillet.

Population
En 2011, plus de 1,3 million de personnes se sont identifiées comme appartenant au patrimoine des Premières Nations. Cela représente près de 4% de la population canadienne, qui s’élevait à un peu plus de 35 millions la même année.

Système des pensionnats indiens canadiens
Au 19e siècle, le système des pensionnats indiens canadiens a été créé pour forcer l’assimilation des Premières Nations à la culture canado-européenne. Les écoles, créées en vertu de la Loi sur les Indiens, séparaient les enfants des familles et étaient gérées par des églises de différentes dénominations.

Certaines personnes ont qualifié les écoles de «génocide culturel», mais elles n’ont pas été fermées avant les années 1960. En 2008, le gouvernement canadien a officiellement présenté ses excuses aux survivants des pensionnats et à leurs familles.

Religion et croyances
L’un des enseignements les plus courants des Premières nations est que les gens doivent vivre en équilibre et en harmonie avec le monde naturel et que toutes leurs valeurs et traditions sont des cadeaux du Créateur. Il est toujours important que les aînés chantent des histoires et des légendes, qui sont ensuite transmises de génération en génération. Le respect des peuples autochtones à l’égard du monde naturel est illustré par des chants, des danses et des cérémonies.

Réserves
En vertu de la Loi sur les Indiens, une réserve est une parcelle de terre réservée à l’usage exclusif des Premières nations. Aujourd’hui, environ 40% des membres des Premières nations vivent dans des réserves, et l’emplacement isolé de certaines réserves a malheureusement contribué au taux de chômage élevé parmi les membres des Premières nations. Les stations-service dans les réserves sont un moyen par lequel les communautés se soutiennent et soutiennent l’économie. Bien que les Premières nations possèdent certaines des stations, elles louent également des terres à des sociétés d’essence.

Commerce des fourrures
Dans les années 1500, les Européens sont revenus en Amérique du Nord pour s’installer. Ils négociaient harmonieusement avec les Premières nations, échangeant des marchandises européennes comme des armes à feu contre de la fourrure. Les Premières nations se sont adaptées à ce nouveau commerce et aux routes commerciales établies. De 1670 à 1870, la Compagnie de la Baie d’Hudson était un commerçant en chef de fourrures. L’entreprise a transformé l’économie indigène alors que la demande de fourrure des Européens ne faisait que croître. La Compagnie de la Baie d’Hudson est maintenant une centrale de vente au détail au Canada.

Les Premières nations utilisaient déjà la peau d’un animal bronzé pour leurs propres vêtements, notamment des mocassins, des jambières et des tuniques. La fourrure de caribou était particulièrement précieuse en hiver, car elle constitue un excellent isolant.