Mis au point au XXe siècle, le principe de la température ressentie a été théorisé scientifiquement au début du siècle suivant.
Quand un petit 0 °C ressemble en fait à – 12, c’est que vous expérimentez la « température ressentie », concept mis au point de manière empirique en 1939 aux Etats-Unis pour les expéditions de Paul Siple et Charles Passel en Antarctique. Plus tard, le principe de la température ressentie a été étudié scientifiquement à partir de 2001 par les Etats-Unis et le Canada, elle exprime la sensation que l’on a réellement de la température.
Cette « température ressentie » est calculée à l’aide de l’indice de refroidissement éolien dû au vent. Partant de la perte de chaleur du visage – la partie du corps la moins protégée en cas de grand froid – les scientifiques nord-américains ont étudié la perte de chaleur de la peau. Et comme il ne s’agit pas de la température mesurée mais d’un indice, indique Environnement Canada, elle est exprimée sans le symbole °C, « température ressentie de – 20 » (quand il fait – 10 °C et que le vent souffle à 35 km/h). « En réalité, ce n’est pas qu’il fait plus froid ; c’est que vous perdez plus de chaleur à cause du vent », précise Environnement Canada.