En Europe, le terme Roumains peut faire rire. Cependant, le pays bénéficie de certains avantages, avec notamment des bas salaires et des compétences techniques dans l’industrie et la technologie.

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Beaucoup de personnes considèrent la Roumanie comme un pays d’immigrants se déversant sur le reste de l’Europe. Cependant, l’économie domestique prend son essor. Les services prennent bonne allure, et l’exportation manufacturière is bonne. La consommation privée du pays a bondi de 8% en 2016.

En 2017, l’économie roumaine a augmenté de 6 %, le meilleur taux en Union Européenne, alors que la moyenne est de 2,4 %. En 2016, ce taux de croissance en Roumanie était de 4,8 %, et en 2015 de 3,9 %.

Le domaine de la technologie est très dynamique, avec un passé communiste fort en science, mathématique, et des connaissances techniques générales. La Roumanie maîtrise bien les langues et se conforte en position de sous-traitant.

L’industrie technologique emploie près de 150,000 personnes.

La moyenne des salaires en Roumanie est loin derrière la moyenne européenne, montrant une manne à exploiter pour la sous-traitance, où le montant minimum est d’environ 300 euros. Seule la Bulgarie est inférieure, au regard du salaire de base.

Le taux de chômage en Roumanie est tombé à son plus bas niveau à 5,9 %, comparé au 8,6 % en UE. Selon les prédictions, le taux de chômage pourrait encore diminuer à 5,4 %.

Les problèmes rencontrés

Cependant, la Roumanie a été considéré comme l’un des pays les plus corrompus de l’UE. Malgré des progrès, il reste encore du chemin à faire pour améliorer la situation. En février denier, le pays a fait face à de nombreuses manifestations lorsque le Gouvernement a poussé la législation en faveur d’une dépénalisation des crimes de faibles corruptions. Le Gouvernement a reculé, mais la population a perdu confiance en l’élite politique.

Les infrastructures auto-routières sont de piètres qualité. Il y a seulement 750 kms d’autoroute dans tout le pays. Le transport ferroviaire est lui aussi à la peine avec des véhicules âgés et lent.

Il y a aussi le problème du déficit qui n’est pas maîtrisé par le gouvernement, avec un glissement de la dette de 3% du PIB sur 2016, en augmentation de 0,8 % sur 2015 à cause de l’augmentation des dépenses, et la coupure de certaines taxes. Le déficit est sous pression.