View on Bratislava castle on the green hill from the modern bridge on the sunset in Slovakia

D’ici à 2070, aucun autre pays de l’UE ne prévoit une telle augmentation des dépenses publiques liées au vieillissement de la population que la République slovaque. « Les dépenses consacrées aux retraites, aux soins de santé, aux soins de longue durée et à l’éducation passeront de 18,3 % du PIB en 2019 à 29,1 % du PIB en 2070 », indiquent les analystes de l’Institute of Financial Policy.

Le rapport de la CE affirme que la Slovaquie sera l’un des pays de l’UE au vieillissement le plus rapide. Alors qu’en 2019, il y avait près de quatre personnes en âge de travailler pour une personne de plus de 64 ans, en 2070, il n’y en aura probablement que 1,6.

Pour gérer cette évolution par le biais des finances publiques, un ensemble des réformes sera nécessaire, s’accordent les experts. Selon eux, la plus importante est la réforme des retraites, qui devrait stabiliser le système de retraite et accroître sa viabilité financière à long terme. Des mesures devraient également être prises pour encourager une plus grande participation de certaines catégories de la population au marché du travail et pour réduire la fuite des cerveaux vers l’étranger.

Au contraire, le recrutement actif à l’étranger doit être renforcé, notamment pour les emplois qui sont insuffisants en Slovaquie, expliquent les analystes. Malgré cela, la Slovaquie reste l’un des pays où l’accès au marché du travail est le plus difficile pour les étrangers.

Le gouvernement aborde actuellement la question en ouvrant des discussions sur des mesures de politique pro-familiale, telles qu’un soutien aux femmes enceintes et des contributions financières pour chaque enfant dans les familles. Le débat sur l’attraction des travailleurs étrangers reste un sujet controversé.

Compilé par le personnel du Conseil du PECO