La Roumanie continue de faire la une des médias internationaux après les violents incidents survenus sur la place Victoriei de Bucarest le 10 août, lorsque la police anti-émeute est intervenue brutalement contre les manifestants anti-gouvernementaux.

"L’emploi de la violence n’était que la dernière tactique du Parti social-démocrate (PSD) au pouvoir dans une campagne acharnée pour se protéger des conséquences de la corruption et d’autres activités criminelles"
“L’emploi de la violence n’était que la dernière tactique du Parti social-démocrate (PSD) au pouvoir dans une campagne acharnée pour se protéger des conséquences de la corruption et d’autres activités criminelles”

Le journal américain Washington Post a écrit dans un éditorial que “la lente érosion de la démocratie en Europe centrale a franchi une nouvelle étape la semaine dernière, lorsque le gouvernement roumain a eu recours à la force pour répondre aux protestations contre la loi”.

“L’emploi de la violence n’était que la dernière tactique du Parti social-démocrate (PSD) au pouvoir dans une campagne acharnée pour se protéger des conséquences de la corruption et d’autres activités criminelles”, écrit l’article du Washington Post. L’administration Trump devrait sanctionner les fonctionnaires roumains impliqués dans la corruption et le recours à la violence contre les manifestants pacifiques “.

Parallèlement, un éditorialiste du magazine allemand Der Spiegel suggère que la Roumanie devrait également être punie pour avoir bafoué les principes de l’UE, tout comme la Pologne.