Depuis la chute du communisme en 1989, il semble de la contestation ne faiblie pas, et que la démission du Premier ministre slovaque, Robert Fico, n’est pas suffisante. Depuis la chute du communisme en 1989, il semble de la contestation ne faiblie pas, et que la démission du Premier ministre slovaque, Robert Fico, n’est pas suffisante.

En effet, la coalition politique de Robert Fico est en situation défavorable, malgré avoir été élu démocratiquement, la situation du gouvernement se dirige vers une voie sans issue.
A la différence des protestations faites en République Tchèque, en Hongrie, ou bien en Pologne, la force des protestations est bien plus forte et le gouvernement n’a plus d’autorité face à la rue. Situation exceptionnelle qui ne semble pas faiblir, face une population slovaque qui se réveille suite au meurtre du journaliste. En effet, les faits de corruptions sont régulièrement constatés dans les journaux locaux, sans que le pouvoir ne soit mis à mal, mais il semble que Jan Kuciak soit devenu un symbole et un martyr du système politique corrompu, réveillant l’émotion latente, dans une culture slavique plutôt habitué à obéir à la pensée dominante.
Le journaliste ayant étudié les liens possibles entre la mafia italienne et le gouvernement actuellement au pouvoir, a mis en valeur des possibles détournements de fonds européens. Récemment, le ministre de l’intérieur Robert Kalinak a démissionné.
Plus de 100 000 personnes ont manifesté la semaine dernière, 60 000 selon les organisateurs ce vendredi. Les chiffres, dans un petit pays de 5 millions d’habitants, et une capitale de 400 000 habitants donnent le tournis.
Quel futur pour la Slovaquie ? Le nouveau premier ministre Peter Pellegrini, député du parti Smer, a repris le relai. Cependant, ce dernier venant du groupe politique de Robert Fico, la population slovaque rejette cette nomination et réclame des élections anticipées, comme le réclame aussi le President slovaque, faisant partie de l’opposition.
