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La mobilité professionelle des chômeurs en Slovaquie reste un facteur clef pour retrouver un emploi. Cependant, avec la pénurie de main-d’œuvre, le tendance s’améliore.

Seuls 23% des chômeurs déclarent être prêt à changer de lieu de travail afin de retrouver un emploi, cependant avec une hausse de 7 points.

Concernant les trajets du quotidien, les personnes sans emploi admettent être prêtes à effectuer un parcours aller-retour de 2,50 eur par jour au maximum. Cependant cela ne réprésente pas, par exemple, la distance Bratislava-Senec.

Les personnes étant prêtes à déménager préfèrent alors s’installer à l’étranger. En effet, quitte à bouger, autant le faire pour un meilleur salaire que leur région d’origine. La plupart des entreprises souffrant d’un lanque de main-d’oeuvre sont celles situés dans l’Ouest de la Slovaquie.

Globalement, la mobilité est plus faible chez les femmes que chez les hommes. Aussi, les personnes âgées sont moins susceptibles de déménager que pour les plus jeunes. De manière culturelle, les femmes ont l’habitude de rester à la maison, et proches de leur famille, et le travail hebdomadaire de manière historique a été le domaine des hommes pendant des années. Les jeunes quittant leurs parents, la situation est bien différente.

Il y a des exceptions à cette mobilité, avec les citoyens hongrois, maitrisant la langue hongroise, n’hésitant pas à se déplacer, jusqu’en Hongrie.

Subvention d’Etat

Est ce qu’une subvention d’Etat pourrait améliorer le phénomène d’une mobilité professionnelle ? Un tiers des chômeurs seraient prêt à effectuer ce changement, grâce à ce support financier.

Les entreprises songent de leur côté, à un recrutement de personnels étrangers. Sans cette main-d’oeuvre extérieure, les entreprises devraient refuser des contrats et perdent leur capacité de dévelopement au long terme, et des perspectives de grandir.