La capital estimé de cette fuite fiscale ne dépasse pas 350 000 euros.
L’Union européenne a publié la liste noire des paradis fiscaux l’an dernier et elle comptait à l’origine 17 pays de l’extérieur de l’UE qui ne coopèrent pas suffisamment en matière fiscale. Actuellement, l’UE, sur la base de la promesse d’une meilleure coopération en matière fiscale de certains de ces pays, a réduit la liste à neuf paradis fiscaux: Samoa américaines, Bahreïn, Guam, Îles Marshall, Namibie, Palaos, Sainte-Lucie, Samoa et Trinité-et-Tobago. D’autres ont été déplacés vers une liste «grise» de juridictions comprenant 55 pays.
Trois mille entreprises slovaques sont installées dans les pays figurant sur les deux listes et contrôlent des fonds propres de plus de 1,4 milliard d’euros. Avant le basculement entre les listes, 582 entreprises slovaques faisaient des affaires dans les pays figurant sur la liste noire, d’après les données de Bisnode.